Vicomté du Mont Saint Michel
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Récit de la Croisade

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Récit de la Croisade - Page 5 Empty Re: Récit de la Croisade

Message  Alcalnn Blackney Lun 28 Déc - 15:15

[Saint Claude, la veille au matin]

Ils avaient quitté Saint Claude le matin, remontant le long de la petite rivière que les gens du coin appelaient le Tacon. Après une lieue au sud, ils bifurquèrent plein est à travers le Bief des Foules et la vallée qui séparait la Franche Comté de la Confédération. A quelques lieues de là, plus au Sud, la Compagnie de Snell du Quai Baudon marchait en parallèle de celle des Normando-languedocien. Alcalnn était certain que Monterolier avait envoyé en éclaireur ses coursiers vérifier que le col qu'on leur avait indiqué était bel et bien libre.

Si les hérétiques avaient un brin de bon sens, c'est ce qu'ils auraient fait, prendre les cols et attendre gentiment que les Croisés s'affament à tenter de trouver une percée. Peut être que la neige avait complètement bloquée le col? En tout cas, ils espéraient pouvoir passer car on leur avait dit que la forêt du Turet empêchait la neige de complètement fermer la passe. Alcalnn espérait que cela soit vrai, car il ne souhaitait pas être obligé d'abandonné Rohana, sa bombarde dans la vallée. Et de toute manière il était confiant, car si le Maréchal du Domaine Royal et le Capitaine de Tourraine avaient réussi leur passage, lui aussi devrait y arriver.

Menant l'avant garde, aux couleurs de son Ordre et de sa mesnie, il avait revêtu son harnois blanc plein et chevauchait sa salade ouverte afin que si d'aventure quelques couleuvriniers Suisses leur tendaient une embuscade il soit prêt à les pourfendre. Déjà, le son de leur chevauché s'était alourdi, car chacun s'était armé selon son état. Jacques, chapels et vouges pour les plus humbles, harnois complet pour les plus aisés, avec nombre de gens portant la brigandine, la barbute et des harnois de jambes et de bras. Le tambour de guerre rythmait leur pas auquel l'écho des sabots ferrés répondait.

L'ascension du Col de la Faucille commença, la piste était encore visible malgré la neige qui était tombée, car il était petit et facile d'accès, et les gens de la région l'utilisaient par tout les temps. Après quelques heures de grimpette, ils furent enfin au sommet, accueillit par une bourrasque de vent glacial. En contrebas, gisait Genève où l'on distinguait déjà deux camps de siège, qui étaient autant de petite fourmilières brunes sur l'immensité blanche qui entourait la ville. Un immense miroir poli reflétait aveuglément les rayons du soleil. C'était le fameux lac Léman qui baignait la ville. Il faudrait certainement en sécuriser les brèches afin d'éviter que des renforts n'arrivent par là. Peut être que Rohana serait bien placée à l'embouchure du fleuve qui descendait pour dissuader les embarcations de passer. Quelques balistes rapidement construites seraient aussi dissuasives. Enfin, on verrait.

La descente leur prit quelques heures supplémentaire et le jour était bien avancé quand ils arrivèrent près de la petite bourgade de Prégny. Trouvant que c'était là un excellent site, le Duc de Mortain y fit installer les Normands, réquisitionnant autant de grandes et autres bâtisse que necessaire pour mettre à l'abri ses hommes durant les nuits froides de ce mois de décembre.


-Vincent! tonna t il, Va porter ce plis aux coursiers. Qu'ils le remettent aux chefs croisés qui nous compagnent. Qu'ils soient prudent!

Le message contenait des indications pour établir un siège efficace, si siège il devait y avoir. Si l'on plaçait deux camps sur la rive sud du lac, face au gros de la ville, un au Nord et un sur le fleuve, on avait de bonne chance de mettre la ville sous coupe réglée.
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Message  galahad* Lun 28 Déc - 18:05

[Franchissement du col]

Monter le col ne fut pas une partie de plaisir. Les bêtes de bâts peinaient à gravir le chemin. Les précipices attendaient les victimes et les éboulis, leurs alliés, faisaient tout pour que hommes et bêtes glissent. Plaques de neige et de glace, tassées, cassées étaient devenus sentier lumineux.

Soldats et cavaliers regardaient autour d'eux attentifs au moindre mouvement suspect au-dessus d'eux, mais rien, seuls le vent et quelques aigles étaient maîtres des lieux. Des hommes s'étaient vus distancés par le fait du poids de la bombarde et des mulets portant les boulets. Les pauvres équipages souffraient du climat, de la montée et de leur charge. L'arrière-garde était scindée en deux et Galahad resta avec un contingent de protection autour de la fière mais encombrante bombarde
.

Allez soldats ! Du nerf ! Ce n'est pas ce col qui va nous faire abandonner ! Pensez à ce qui se trouve de l'autre côté !

Les hommes s'acharnaient à pousser la bombarde en aidant les chevaux de trait, des boulonnais. Forts de leur 900 kgs, ils tiraient vaillamment, ignorants froid et vertige.

Braves chevaux ! répétaient Galahad.

Les mulets suivaient derrière, plus hésitants, mais non moins courageux. Les soldats les caressaient souvent, certains mêmes s'aidaient à marcher en agrippant leur queue. Le sommet fut atteint avec soulagement, aucune perte, ni en matériel, ni en homme, ni en bête. Tous pouvaient voir Genève et son lac. Aucune explosion de joie, ce n'était pas Jérusalem après tout, mais les organismes étaient fatigués et la vue de la descente inspira des inquiétudes.

Des cordes furent fixées à la bombarde et plusieurs soldats retinrent l'arme tout le long de la descente qui n'était pas vertigineuse mais par prudence, Galahad avait préféré disposer ce renfort au cas ou le timon venait à casser. C'est presque en fin d'après-midi que l'arrière-garde marcha enfin dans la plaine. Un messager vint au devant de Galahad.


Messire Duc me charge de vous informer que le camp est établi au village de Prégny. Suivez-moi, je vais vous guider seigneur.

L'arrière-garde atteint effectivement le village indiqué. Le camp normand s'établissait, les hommes ne furent pas fâchés de retrouver leurs compagnons d'armes. Galahad donna des ordres clairs et précis pour le service de garde pour les uns, le repos pour les autres ainsi que les heures de relèves et la distribution de vivres, puis il s'en alla à la tente d'Alcalnn.

Messire Duc, l'arrière-garde vient d'arriver. Effectif au complet. Les hommes sont fatigués mais heureux d'être devant Genève. J'attends vos ordres pour placer le plus rapidement possible la bombarde devant les murs genevois.
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Message  Alcalnn Blackney Lun 28 Déc - 20:12

[Genève, fin d'après midi, retranchement Normando-Gascon, Nord Ouest de la ville]


    Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10Récit de la Croisade - Page 5 Gonfan11Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10l


On ne savait pas encore si le siège devait être mis devant la ville. En tout cas pour le Chat, il n'était pas question de rester sans fortification. Il fit creuser face à la ville, une série de tranchées destinées à empêcher une charge de cavalerie et ralentir la fameuse infanterie suisse.
Puis il fit ériger une série de rangées de pieux de bois devant et entre les tranchées. Le bois fut aisément trouvé, car la région était très boisée. Enfin, il fit terminer le dispositif par une palissade en bois à mi hauteur d'homme afin de se protéger des tirs ennemis, tout en ménageant à intervalles réguliers des ouvertures à trappe pour y placer de menu kanons, bouche à feu et autres couleuvrines de petit et moyen calibre.

Récit de la Croisade - Page 5 Sanstitre1la

Un homme d'arme fut disposé à chaque pièce d'artillerie afin qu'il en vérifie la bonne installation. Il ne restait plus qu'à demander aux ingénieurs de fabriquer des trébuchets et des mantelets et tout serait prêt en cas de siège en règle.
Pour clôturer le dispositif, on placerait Rohana, l'énorme et terrifiante bombarde du Duc de Mortain, au centre, pour pilonner de face le mur occidental et le bastion sur le fleuve. Sauf que l'arrière garde n'était pas encore arrivée.

Dans le petit village, les bâtiments avaient été réquisitionnés, des braseros avaient été installés et de la paille répandue en quantité pour accueillir les baraquements des hommes.
Les chevaux aussi devaient être pansés et soignés. Heureusement, on avait trouvé des réserves de grains en suffisance chez l'habitant.

Maintenant le gros du corps de bataille était largement arrivé et les hommes se reposaient à tour de rôle, se relayant dans les travaux de fortification.

Récit de la Croisade - Page 5 Sanstitre3ew


Restait maintenant plus que l'arrière garde qui arriva à la nuit tombante. Monterolier vint rejoindre le Duc chat, qui sur une petite bute regardait le campement prendre forme.


-Monterolier, le salua t il d'un hochement de tête. Je suppose que cela n'a pas du être une partie de plaisir de monter Rohana jusqu'en haut. La Duchesse pèse sont poids. Près d'un tonneau et demi.

Il se massa le menton, il avait d'un coup d'œil vu d'emblée où il voulait placer Rohana, mais il cherchait un moyen d'améliorer son idée. Il jeta un coup d'oeil derrière lui et en regardant le lourd chariot et ses immenses roues il su qu'il tenait la réponse.

-Vous allez me démonter deux roues du chariot de la bombarde. Vous allez me placer un poteau au centre afin que les roues, placées à l'horizontale comme un plateau, pivotes. Vous installerez Rohana la dessus. Pas besoin qu'elle tourne beaucoup, jusque quelques dizaines de pouces pour viser tantôt le mur, tantôt la bastion sur le fleuve. Creusez un boulevard, mais avant protégez le tout de mantelets et n'hésitez pas à tresser des branches et les remplir de gravats, ca pourrait servir de protection contre l'artillerie de la ville. Si on est trop court, on creusera des tranchées d'approches jusque sous leurs murs.
Récit de la Croisade - Page 5 Sanstitre4fp

Mais au visage du Sire, il su qu'il ne pouvait pas leur demander cela ce soir.


-Mais vas te reposer, sait on jamais. Peut être tenteront ils une sortie demain. Si j'étais eux, et que je voudrais me battre, j'attaquerais le plus tôt possible.

Et il laissa le Sire disposer, continuant de scruter à quelques encablures de là, la cité helvète.
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Message  Arianrod Lun 28 Déc - 20:20

Poste vant avant celui d'Alcalnn.... rhooo pas si vite hein lol


Arianrod a écrit:[rp][Franchissement du Col]

Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10Récit de la Croisade - Page 5 Gonfan11Récit de la Croisade - Page 5 Saintesprittendardqo5

La Baronne avait quitté Saint Claude avec les autres croisés, et veillait personnellement avec ses hommes sur le convoi de vivres qu’elle avait fait mettre dans des coffres d’Ouillie. Il ne fallait pas qu’une attaque durant la nuit puisse mettre la main sur les vivres des corsés.

La montée du col fut rude, Edoras prouva encore une fois pourquoi la brune l’avait depuis tant d’années. Elle aimait lui parler, le remercier, le caresser tendrement pour lui donner du courage à lui aussi.
Non mais quel temps de chien il y avait ici et qui ne les aidait pas en plus !! La baronne était frigorifiée, elle ne sentait presque plus le bout des doigts, se frottant par moments les bras et les cuisses comme pour les réchauffer. Plusieurs fois les charrettes qui portaient les coffres glissèrent sur la neige et le verglas. A plusieurs reprises elle avait crié après les soldats mais elle savait au fond elle combien ce franchissement du col était dur, mais bon, il fallait y arriver, motiver les troupes ce qu’elle fit tant que l’armée ne s’arrêta pas sur une plaine pour enfin monter le campement.

D’un doux sourire elle remercia les soldats quand elle arrêta Edoras pour donner quelques consignes, et leur promis de leur porter à chacun d’eux une boisson bien chaude des que le camp serait en place. Une tente fut montée pour elle, mettant les étendards d’Ouillie, des Sainctes Armées et du Saint Esprit à la vue de tous.

Elle confia Edoras pour qu’on prenne soin de lui, et rejoignit Mortain et Monterolier pour connaitre les consignes pour la suite.



[Depuis Genève ou il fait un froid horrible...]

Heureusement qu'elle avait un messager extraordinaire la brune, on lui avait raconté ce qui c'était passé à la Chapelle de l'hérauderie entre Jason et un ancien Frère. Puis que ce dict. ancien Frère était venu à l'ordre surement pour demander des comptes à celui ci. Comptes que la Grand Maitre aurait aimé lui faire elle même mais bon... Croisade quand tu me tiens loin des miens...

Parchemin dont quelques mots fut posé à l'attention du Chapitre et renvoyé aussitôt à Paris par son meilleur pigeon, préférant garder le messager auprès d’elle.
La baronne avait besoin de se dégourdir les jambes et avec plusieurs croisés, elle rejoignit Genève pour se réchauffer un peu et prendre surtout la température de l’ambiance dans une taverne, enfin une... non plusieurs car la tournée des tavernes avait eu lieu dans l’après midi.
En compagnie du Capitaine Snell, de Dame Stephandra et bien d’autres elle passait un agréable moment, le Capitaine leur conta une bien jolie histoire qui avait bien fait sourire la Baronne. Puis la venue de son messager personnel, il venait la querir en taverne ??! Il lui avait dit qu’il devait lui remettre une missive en main propre. Missive qu’elle avait glissé dans son bustier inquiète en voyant que les couleurs d’Ouillie et de son fils étaient dessus.

Elle resta un moment encore en taverne puis ne tint plus, il fallait qu’elle lise ce que son fils lui avait écrit. Elle quitta la taverne en s’excusant puis rejoignit sa tente.

Une fois dans celle-ci, ni une ni deux, elle sortie ma missive qui était placée sur son cœur, mains qui tremblent qui la déroule, elle prit sa respiration puis laissa courir ses émeraudes sur chaque mot qu’Ulrich avait posé sur ce parchemin.


ulrich a écrit:[RP]Paris, le vingt-septième jour de décembre mil quatre cent cinquante sept.

Maman, ma chère Maman,

à peine sorti de ma retraite, un page m’a remis vostre pli, ainsi qu’une missive de ma sœur me relatant certains faits graves, à propos du déshonneur que subit nostre famille en Champagne, à cause de l’auteur de mes jours. J’ignore encore l’attitude qu’il convient d’adopter, et puisse Aristote me guider…

Mais ce n’est point pour cela que j’ai pris la plume : je m’inquiète pour vous, et vous supplie à genoux de faire demi-tour. Vostre santé est encore trop fragile ; et si l’hiver est rigoureux à Dole, je n’ose imaginer ce qu’il en sera en Helvétie. Ha ! Que je regrette de ne point vous avoir incité à me rejoindre en retraite entre les murs des Saints Augustins ! Vostre âme eut été moins tourmentée à mes côtés, j’en suis intimement persuadé.
Vostre démission me désole, même si je la comprends ; vous avez besoin de repos, et au plus vite. Un repos complet. Le corps et l’âme son liés, et lorsque vous malmenez l’un, l’autre ne peut y demeurer insensible. Il est encore temps de faire demi-tour. Vous n’avez plus à prouver vostre bravoure.
Concernant les détails de l’élection, je laisse nostre prévôt s’en charger, je veillerai juste à ce qu’elle se fasse rapidement ; je ne me présenterai point ; ayant besoin de calme, et commençant à sentir le poids de mes responsabilité, je ne souhaite pas les alourdir pour l’heure… Je dois même vous avouer que je souhaite les alléger pour me consacrer un peu plus à Fécamp dont l’avenir semble sombre.
Au cours de ma retraite, j’ai longuement prié pour qu’Aristote mette un terme à vos souffrances ; il me semble vraiment injuste qu’il vous fasse subir ces deuils, et ces trahisons à répétition. Puisse-t-il au moins m’épargner de la douleur de perdre ma mère au combat, sous les griffes sales d’un Lion.
Je n’ai point négligé dans mes prières vos compagnons d’armes croisés, Normands, et d’autres duchés, nobles et roturiers, tous unis sous une même bannière. Puissent-ils prendre soin de vous, puissent-ils vous réconforter dans les moments difficiles, ou au moins vous tenir compagnie, et vous arracher un sourire… Puisse aussi le tout puissant les préserver du Lion, de la faim, de la boue, et de la neige. Puissent les hommes ne point faire de veuves, et que ce périple leur donne absolution de leurs péchés.
J’entends qu’on me cherche dans les couloirs adjacents à ma cellule ; mais je terminerai cette missive, afin qu’elle vous soit délivrée avant que vous n’avanciez plus vers la tanière du Lion. Vos propos sur feu Aristide m’inquiètent. Il m’arrive parfois, avant de m’endormir, lorsque mes sens commencent à s’amenuiser, à mesure que je m’approche des bras de Morphée, de croire entendre feu vostre époux. A mon réveil, je ne conserve qu’un souvenir confus de ses propos ; que je chasse vite de mon esprit. J’espère que vous parviendrez à en faire de même : Aristide a rejoint le paradis solaire, il ne séjourne plus dans nostre monde. La seule chose qui demeure de lui, c’est son souvenir, qui ressurgit parfois… Mais vous devez, à mon image, le chasser, et vivre ! Je vous implore mère, de cesser de songer à lui ; et de me revenir vite, nous vous trouverons un médicastre et un bon lit. C’est tout ce dont vous avez besoin.

En attendant de vous revoir à Ouillie, Mère,
Je vous embrasse les mains, et vous accompagne dans chacune de mes prières ;
Vostre très dévoué et aimant ;

Récit de la Croisade - Page 5 Signat10 [/RP]

Les larmes coulèrent sur ses joues rosis par le froid sans qu’elle ne puisse les retenir, agréable était cette lettre de son fils pour la mère qu’elle était car il s’inquiétait pour elle, mais, elle regrettait de lui porter soucis. Elle la relu plusieurs fois, puis elle fut sorti de ce moment si intense par un garde qui vint la chercher pour aller prier comme le demandait son Altesse.

Elle embrassa le parchemin comme si elle venait d’embrasser son fils, le glissa à nouveau contre son cœur et elle suivit le garde en se promettant de répondre au plus vite à son amour de fils.
[/rp]
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Message  galahad* Mar 29 Déc - 9:23

[Travaux de défense]

De bon matin, des cors retentirent. Elles résonnaient dans le secteur de Rohanna. Ce n'était point un signal d'alerte mais une sonnerie de rassemblement. Les soldats sortaient en courant des tentes et autres abris, des serre-files les encadraient et les dirigeaient non loin de la bombarde. Rapidement un U se forma, faisant face à la bannière croisée. Galahad et le baron du Theil apparurent et se dirigèrent au centre.

Foulque regardait les troupes, attentifs à leur équipement. Devant ses yeux étaient rangés les différents corps ayant servi à l'arrière-garde et qui protégeaient Rohanna. Le silence s'était fait, quelques cliquetis d'armes se faisaient légèrement entendre. Il fit un signe de tête à Galahad qui prit la parole.


Officiers, sergents, Soldats, vous êtes devant Genève pour une noble cause. Nous avons passé, dépassé cols et plaines avec enthousiasme. Nous sommes ici pour châtier les Lions, nous sommes ici pour que le Droit et le Bien restent et demeurent, nous sommes ici pour que nos femmes et nos fils soient fiers de nous, nous sommes ici, protégés par cette croix ! Galahad montra du doigt la bannière croisée et reprit.

Demain, après-demain, nous combattrons peut-être, tout n'est que question de temps. Mais nous voulons vous voir vifs et volontaires. Représentés le Royaume de France et l'Eglise de Rome est un double honneur que bien peu connaitront, vous appartennez dès à présent à cette race de paladins pour qui les épreuves seront vaincues au fur et à mesure, même si, nous ne vous le cachons pas, les blessures seront présentes et douloureuses pour certains. Les moissons d'honneur ne sont-elles pas faites dans les sillons de sang ?

Des vivats sortirent des gorges des soldats.


Mais avant de combattre, nous nous devons de sécuriser notre camp. Le Duc Alcalnn nous a confié la mission de consolider notre position et celle de Rohanna, que nous soyons en attaque ou en défense, serez-vous prêts ?

Des cris de guerre et de joie fusèrent de partout. Galahad regardait Foulque et le remercia de l'avoir laisser parler devant les troupes. Le baron attendit une accalmie et parla à son tour.

Vous savez ce qu'ils vous restent à faire à présent ! Vous êtes hommes de métier, je veux voir tout le monde au travail, la sueur épargne le sang ! Je suis fier de voir de tels soldats que vous, de tout le camp croisé, soyez les premiers à terminer les ouvrages de défenses ! Mais avant prions ! Récitons tous le credo !

Tous s'agenouillèrent et entamèrent la litanie. Moment de recueillement chargés d'émotions.

Rompez les rangs ! dit Foulque d'une voix cassée par le trouble.

Rapidement, les hommes se dirigèrent en tout sens. Les uns allaient prendre pelles et pioches, les autres allaient couper du bois dans les forêts environnantes. Des forgerons allumaient leur forge de campagne, des soldats commencaient à tresser des paniers pour pouvoir contenir les gravats, les servants de la bombarde débarassaient les mulets de leurs boulets et mettaient en place le dispositif de la bombarde, voulu par Alcalnn et indiqué par Galahad.

A mi-journée, un monticule de terre apparaissait surmonté d'une palissade. Des pieux menaçants étaient fichés dans le rempart de terre et devant, les soldats avaient creusés deux fossés de 4,50m de large et profonds de 2,50m, dont l'un était rempli d'eau. Les paniers de gravats protégeaient différents endroits et des mantelets attendaient de servir.


Ne faiblissez pas ! dit Galahad. Vous êtes des braves ! Ce soir, je veux que notre Rohanna soit en sûreté, je vous ferai distribuer double rations de calva !
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Message  camellote de forgemont Mar 29 Déc - 11:38

[Le camps Normands]

Les armées avaient pris place devant les remparts de Genève, Forgemont avait installé sa tente au milieu des soldats, il voulait être au plus près d’eux…

Le matin se levait sur les plaines de L’helvetie, au loin on apercevait le Mont blanc, montagne majestueuse avec son panache blanc signe de froid... Le salève est sa carriere de calcaire, le môle dominant le Faucigny, et encore bien des lieux qu'il avait foulé durant sa jeunesse...

Came connaissait bien la région, ses aïeuls et famille vivait non loin de la, il avait d’ailleurs reçu une missive de son frère, missive venant du Faucigny, fief au milieu de la Savoie, lieu ou ses parents avaient vécus durant leur vie et étaient connus pour être de grand bâtisseurs d’église, une famille voué à Aristote…

Il regardai autour de lui les hommes fourbissait devant la tache à accomplir avec entrain et dévouement.. Il décida d’aller voir cela de plus prêt.. S’approchant d’un groupe d’hommes, il les observa, un jeune soldat, celui-ci devais pas avoir plus de 18 printemps, maniai avec difficulté la pioche.


-Soldat, personne ne t’a appris à manier ses outils ? J’espère que tu manies mieux l’épée ?


Il sourit et déposa son mantel et pris la pioche du jeune soldat, cela lui rappela ses débuts au sein de l’armée Normande et un peu d’exercice lui ferai le plus grand bien… Certains le regardai avec curiosité, ils ne devaient pas avoir l’habitude de voir un seigneur prendre outils.. Après quelques coups de pioche, il pu extraire la pierre, relevant la tête..


-Tu vois petit, il ne faut pas hésiter !!!

Le jeune soldat ne savait quoi dire, il fit signe de la tête par un oui…

-Allez mes amis, après tout ceci vous aurez droits a une bonne rasade de calva, passer à ma tente, un tonneau vous serra donné !!

Came aperçu Galahad et le baron de gros theil au loin ceux-ci surveillait les travaux et la monter sur le talus de la bombarde de Sieur Alcalnn, il eu un sourire et pensa :

Ahhhh, la bombarde, que de souvenir, on pourra toujours dire que celle –ci nous en aura fait voir de toute les couleur durant la guerre en Bretagne..

Il pris la direction à la rencontre de ses amis, d’un pas tranquille…Regardant le paysage qui se dressai devant lui, paysage famillier,.

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Message  Alcalnn Blackney Mar 29 Déc - 15:06

[rp][Genève, fin d'après midi, retranchement Normando-Gascon, Nord Ouest de la ville]


    Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10Récit de la Croisade - Page 5 Gonfan11Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10l


La pluie tombait maintenant sur les positions des croisés Normando-languedociens. La terre était déjà assez gelée comme cela pour qu'elle se transforme maintenant en boue molle. Décidément, même le temps était contre eux. Mais baste, en Normandie aussi il neigeait et il pleuvait et combien de fois ils y avait construit? Sans parler de la Bretagne qui était pire. La pluie la bas, était pire qu'en Normandie. La nuit ne tarderait pas, déjà le soleil masqué par les nuages, allait disparaître derrière les cimes invisibles des monts au delà du lac.

Il réfléchit. Faire tomber la partie occidentale de la ville serait relativement facile. Sous une pluie de pierre et de fer, les défenseurs ne pourraient empêcher ses gens de s'approcher au plus prêt des murailles et de tenter une échellade audacieuse. Pour couvrir leur avancée, plusieurs chats et mantelets seraient construit. Le plus difficile serait pour l'autre partie de la ville. Les ponts pourraient être détruits et dans ce cas, il leur faudra passer par l'autre versant nettement mieux fortifié. On aviserait le cas échéant. L'intérieur de la ville offrirait un meilleur couvert.

Sur ces réflexions, Luhpo vint, fatigué, mais heureux. Le Chat lui préparait une surprise qu'il espérait heureuse une fois les choses faites.


-Bien, ne vous arrêtez que quand tout est terminé. Je ne veux pas de mauvaise surprise demain.


Le jeune homme allait partir mais Alcalnn le retint du bras:


-Fils, agenouilles toi avec moi et prions ensemble. Et vous tous! Prions ensemble, le Crédo!
lança t il à la cantonade à ceux qui s'affairaient autour de la construction des défenses.


"Je gnagnagna à Dieu tout blabla,
A tous les nianiania,
Et à vous aussi, lalalalala...
Parce que patati et patata,
En pensée, en truc, en bidule.
Je supplie gniagniagnia...
Et vous, là bas!
De vous moquer de moi.
Que le Seigneur et tutti quanti,
L'absolution et la décérébralisation garantie,
Amen."


Un brin de spiritualité le toucherait il?
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Message  Alcalnn Blackney Mar 29 Déc - 18:03

[rp][Genève, fin de mâtiné, 2eme jours retranchement Normando-Gascon, Nord Ouest de la ville]


    Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10Récit de la Croisade - Page 5 Gonfan11Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10l


Alcalnn avait profondément dormi dans ce qui devait être avant que les habitants n'évacue le hameaux, une belle maison d'un riche paysan du coin. A vrai dire, il se sentait frais et tout excité à mesure que les missives qu'il envoyait et recevait lui apportaient des nouvelles de ses affaires en cours. Parmi elles, deux retinrent son attention. La première était de son Capitaine et Intendant du Mont Saint Michel, qui était sien, pour lui informer que le Grand Duc de Bretagne avait saisi la table de concertation. Il rédigea donc de suite un pli pour son Altesse afin qu'elle soit prévenue au plus vite et qu'elle envoie qui de droit. Le second était de sa douce et cela lui fit regretter son absence. Elle aimait se battre et elle aurait certainement apprécié d'en découdre un peu et d'oublier ses charges dans une franche camaraderie d'arme.

Il se débarbouilla, passa son doublet armant et ses chausses et passa son mantel long bleu nuit. Il ceignit le tout de sa ceinture d'arme et descendit dans la salle qui devait servir de salle à manger pour l'ancien propriétaire du lieu et qui servait de réfectoire pour les officiers d'In Phooka Mémoriam. Quelle ironie que ce soit ce nom là pour rallier les bannerets normands et languedociens. Surement une bonne blague divine. Il dénicha une miche et un gruau de céréales et de lait. Satisfait, le ventre plein, du moins ne criant plus famine, il sortit se soulager. Il pensa que ca faisait un moment qu'il n'avait pas vu, ni Neville, ni Auryn l'Irlandaise, ni encore Pierre.

Quoique ce fut vite réglé, car voulant inspecter les défenses, il tomba sur Pierre qui trainait près du chariot bâché dont il manquait les roues, qui transportait la bombarde.


-Et bien mon ami, on est nostalgique? lui lança t il. Salut Pierre, comment vas? Je doute que la Normandie te manque beaucoup et aussi te dirais je que je ne me plain pas d'être ici, même si on se pèle le fondement.

Il entraina son vieux frère d'arme faire le pourtour de la palissade terminée au milieu de la nuit. Parfois, un homme d'arme, recouvert d'un tabar aux armes de sa famille ou de son fief, saluait le Vicomte de Conches et le Duc de Mortain. Alcalnn questionna Pierre sur un des passage que sa douce lui avait narré dans ses lettres:

-Dis moi, Nennya m'a dit que tu avais retrouvé ta fille. J'avoue que sur l'instant je n'ai pas ingéré l'information, mais maintenant que tu es là, tu pourrais peut être m'expliquer ce qu'il en est? A moins que tu ne le veuilles pas, je comprendrais.

Au loin on pouvait voir les fumées s'échappant des cheminées en tournoyant sur eux même, comme des danseuses averoïstes qui avec leurs voiles étaient capables de semer l'émoi dans n'importe quel coeur de male. Genève avait capitulée, mais n'avait pas ouvert ses portes. Il le faudrait pourtant. Car un bout de papier ne valait rien. Il fallait que l'avoyer fasse soumission à l'Eglise. Et cela semblait si évidement que le Chat comprenait mal pourquoi cela prenait autant de temps de prendre la descision.

Ils tombèrent sur Galahad et Foulque au moment où ces derniers encourageaient les Salamandres à poursuivre leurs efforts. Il est vrai que sous la pluie menaçante et dans le sol gelé, creuser un boulevard pour une bombarde d'un tonneau et demi n'était pas une mince affaire. Mais les Normands n'étaient pas là à leur coup d'essais. Il salua les deux Normands:

-Theil, Monterolier, le bon jour. Je vois que vous préparez un lit douillet pour Rohana. Je pense qu'on pourra faire un tir dans le lac, juste pour montrer aux hérétiques de quel bois elle se chauffe. Par contre, tenez à l'abri la poudre grise, il ne faut pas la mouiller de trop.

Il s'acouda à la palissade qui lui arrivait à cet endroit là au dessus de la hanche. Il essaya de calculer jusqu'où, à charge raisonnable, on pouvait tirer dans le lac.
[/rp]
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Message  camellote de forgemont Mer 30 Déc - 11:55

[Campement Normands, le tours des portes de Genève]

Came avait décidé de faire le tour des remparts de la ville de Genève, il commença son inspection par la porte des bastions , porte imposante, celle -ci sous de bonne garde, porte située au sommet des remparts, pas facile d'accès par son étroite ruelle et pentue..

Il continua en contourna par les rues basses, l'endroit n'étant guère aisé aussi pour une attaque, l'accès au remparts de cette ville était des rue très étroite et de forte inclinaison, un avantage certains pour les Helvètes...

La dernière porte étant plus confortable d'accès, la porte de Saint Antoine, celle-ci était de plus large accès , sans pente, il remarqua une forte concentration de garde suisse, sans aucun risque pour lui il se tenait a bonne distance...

Il repris le chemin du campement pour rendre compte de ses connaissance du lieu... Il put apercevoir les dirigeant, Pierre, Alcalnn, Galahad et Foulque autour de Rohana la Bombarde....

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Message  Alcalnn Blackney Mer 30 Déc - 13:40

[rp][Genève, fin de mâtiné, 2eme jours retranchement Normando-Languedocien, Nord Ouest de la ville]


    Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10Récit de la Croisade - Page 5 Gonfan11Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10l


Alcalnn trouvait que Pierre revivait en campagne. Non décidément ils n'étaient pas fait pour rester le cul coller sur un trône à rendre des jugements à leurs sujets pour une histoire de haie trop grande ou de vache appartenant à l'un ou à l'autre des paysans du cru. Non, ils étaient fait pour vivre au grand air, bannière au poing, vêtu de fer, toujours acceptant des défis nouveaux. C'est en cela qu'on reconnait un noble Normand, il cherche toujours un champs de bataille ou exprimer son art meurtrier.

Une lance de gascon, soldés par Mortain, passa vouges et hallebardes bien visible, leurs chaussures ferrées foulant la neige jusqu'à ce qu'elle devienne boue. Ils étaient bien installés, retranchés et fin prêt mais l'ordre de marcher sur la ville ne venait pas. Rome était pleine d'impotent, tout surpris d'avoir autant de pouvoir, qu'ils s'en pissaient dans les braies, si tant est qu'un Cardinal à des braies. Depuis qu'ils étaient entré dans l'Empire, ils n'avaient eu que des bâtons dans les roues de la part de certains Prélats. Le pire de tous était le Primat d'Empire qui méritait vraiment de finir sur un bucher tellement elle était fausse et ignominieuse. Sans parler de sa panoplie complète de pêchés capitaux.

Visiblement, les Salamandres étaient toutes joyeuses d'installer la bombarde du Duc, mais ce dernier craignait fortement qu'il ne faille la remballer plus vite que prévu. Il jura intérieurement et se dit qu'avec un peu de chance le lendemain, ils auraient enfin satisfaction. Il salua donc les présents et adressa un signe de la main à Faurgemont qui n'était pas loin.


[Genève, fin de mâtiné, 3eme jours retranchement Normando-Languedocien, Nord Ouest de la ville]


Le Chat se leva passablement en rogne. Vers la mi-nuit, il avait été réveillé par un coursier au cernes tellement voyantes, qu'on avait l'impression qu'il était croisé avec un basset normand. La nouvelle était si désagréable que le Chat décida de convoquer tout les bannerets de la Compagnie Normando-Languedocienne.

-Vincent! Va me chercher tout ce qui compte dans cette bourgade, tout ce qui porte un écu armorié et dit leur d'être le plus rapidement possible dans la salle qui sert de réfectoire aux officiers, j'ai une nouvelle importante à annoncer. Vas!


L'enfant qui avait accouru, ramenant son visage tacheté de roux dans l'encadrement de la porte, détala aussi vite qu'il était venu... La vue de son maitre lui avait annoncé la couleur, on était dans un très très très mauvais jour. La caisse de bourgogne apportée la veille n'avait rien changée. Il n'avait même pas prit la peine, tellement il n'aurait rien trouvé de gentil à répondre, d'envoyer un remerciement à la jeune damoiselle qui pensait leur faire plaisir. Il se rattraperait une fois loi d'ici.


-Luhpo! beugla t il!

Le jeune escuyer italien ramena lui aussi timidement sa frimousse qui plaisait tant à la gent féminine:


-Mon garçon, écris donc une réponse à la jeune Aleanore de Jagellon d'Alterac s'il te plait. Dis lui que sa caisse est comme un rayon de miel dans ce froid mordant. Et magnes toi! J'ai besoin que tu sois là, dans le réfectoire des officiers, j'ai une annonce à faire!


Non vraiment, ce n'était pas un bon jour...


Dernière édition par alcalnn blackney le Mer 30 Déc - 13:45, édité 1 fois
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Message  Arianrod Mer 30 Déc - 13:45

Ce poste va avant celui d'Alcalnn grrrrrrr (Chuuutttt Galahad !!! je t'entend d'ici rire lol)

[rp][Prégny- Apres être passée d’une tente de campement à une chambre réquisitionnée pour chaque noble de l’Armée de Conches]

Toquement à la porte de cette pièce dont on lui avait dit qu’elle serait sienne le temps qu’il serait à Prégny. Elle aurait aimé rester au camp avec tous les autres croisés plutôt que cette chambre froide et loin de nombreux croisés auquel elle s’était attachée depuis le départ de cette croisade. Enfin de toute manière elle n’arrivait pas à trouver le sommeil, surement car elle ne trouvait pas ses marques ici seule…

Je disais donc toc toc toc à la porte, la Baronne lèva la tête puis alla ouvrir, surement des ordres de Mortain pour la journée, mais non juste son messager personnel, encore des missives ?! Elle n’en aura jamais reçu autant que depuis qu’elle est avec tout ce beau monde. Tient étonnement de la brune, ce ne sont pas des missives mais un message du maire de Genève qu’il avait pu trouver sur les chemins entre Genève et Prégny. Surement grâce au vent ou alors par acte volontaire du maire en place pour mettre du feu au poudre en lisant le contenue.

La Baronne s’énerva quelque peu à chaque mot qu’elle lisait, elle respira un grand coup puis dans un grand calme elle écrivit missive pour les responsables à Rome.

Du coté des Normands au pied de Genève, un matin au réveil grâce à un messager

Il se dit que nous croisés affamons les Genevois, mais je me pose des questions sur qui affame qui quand je lis le courrier du maire qui m'a été gentiment apporté par un messager ce matin au levé du jour, comme pour envenimer la situation.

Je me permets de vous retranscrire le message du maire de la ville de Genève (HRP/ message reçu IG par l'option message du Maire)

message d'alerte de Monsieur le Maire

Expéditeur : Monsieur le Maire
Genevois, Genevoises, amis.....

En se temps de guerre 4 armées nous encerclent pour nous affamer. Ils volent nos pains sur le marché et nos autres victuailles
Mes amis, en ces temps difficiles, une guerre se prépare et c'est pourquoi je vous demande pendant que les armées ennemies nous encerclent, et parce que cette guerre sera certainement autant economique que tactique,
- ne plus vendre pain, maïs, fruits, legumes, viande ou poisson
- de retirer de la vente toutes les armes et protections
- de ne plus vendre de denrées consommables sur le marché

Nous allons également lever un petit impôt afin de vousvprotéger en ne subbissant pas ce que nous a déjà infligé Vénisia lors de la dernière prise de mairie
je vous annonce également que la taverne les retrouvailles sera toujours fournies, donc n'hésitez pas à vous y rendre lorque le marché sera vide ou trop cher.

ne perdez pas foi en Genève, nous tiendrons bon quoiqu'il arrive

Rgmax
Avoyère de Genève


Le maire ou La mairesse car je ne saurais dire, je garderais le féminin pour parler de cette personne. Elle même fait mourir sa ville qui demande:

- ne plus vendre pain, maïs, fruits, légumes, viande ou poisson
- de retirer de la vente toutes les armes et protections
- de ne plus vendre de denrées consommables sur le marché

à ses propres villageois ?! Pas nous les croisés, pas nous qui achetons et pillons un marché, marché dont je rappelle nous ne pouvons avoir puisque nous ne sommes encore jamais rentrée dans Genève.

Si les Genevois écoutent cette personne dites moi comment ils feront pour se nourrir, bien nombreux sont les villageois qui vendent leur production tout de suite afin de nourrir leur famille, payer les impôts qu'ils doivent, payer les dettes pour certains. Comment feront ils s’ils ne peuvent même plus se nourrir puisqu'elle demande elle m'aime de tout arrêter, de vider clairement le marché de tout ?!

Et après on ose dire que se sont les croisés qui affament ?! Faites moi rire, enfin j'en souris doucement car j'ai peine pour ces pauvres Genevois à qui on essaye de faire croire que se sont nous les méchants.

En retirant les armes du marché cette personne empêche même ses propres villageois de pouvoir se défendre si le Lion et ses fideles hérétiques venaient à attaquer.

Je plains Genève, je prie pour ces villageois qui par la faute d'un maire qui retire tout, les tue doucement à petit feu de jour en jour.


Je m'en retourne prier pour le salue de tous.

Arianrod de Cénorel.

Une fois finit elle confia la missive, et renvoya son messager.

- Fait donc savoir à tous les croisés ma pensée s'il te plait au propos du torchon qu'à pu écrire ce maire, que cette missive soit lu de tous et des Genevois que tu croisera sur ta route !!

Elle se capa et s’encapuchonna, elle devait aller se détendre un peu, allait discuter, retrouver du monde, restée seule à rien faire commencer à la rendre folle d'ennuie.
[/rp]
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Message  Arianrod Mer 30 Déc - 17:04

[rp][Réfectoire des officiers Normando-Languedocien]

A peine sortie de sa chambre qu’elle tomba nez à nez avec Pierre dans le couloir. Elle sursauta en le voyant si près d’elle.

- Vous m’avez fait une peur !! Pierre vous avez décidé de me tuer ?! Est-ce là un ordre de Mortain ??!!

- Excusez-moi Baronne, je ne voulais point vous affoler, mais Sa Grasce de Mortain désire vous voir avec bien d’autres au réfectoire des officiers.

- Merci bien Pierre, je m’y rends tout de suite.


Elle lui sourit et rejoignit Mortain au réfectoire. Les avaient ils tous convoqués seulement pour la lettre du maire ?! Ou la situation enfin ils allaient tous savoir ce qu’il en est ? Cette attente commencait à etre longue, à ne savoir que faire les croisés se posaient de nombreuses questions.

Le réfectoire, elle entra, Mortain était déjà là, le Vicomte Actarius était là aussi.


Vicomte mes hommages.... Elle s'inclina dans une petite révérence. Mortain me voila comme demandé.[/rp]
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Message  galahad* Mer 30 Déc - 19:15

[rp][Arrivée au réfectoire des officiers Normando-Languedociens]

Galahad finissait de surveiller les travaux des dernières fortifications. Il salua Patsy venu se rendre compte par lui-même des travaux
et lui fit remarquer qu'il n'était plus un Salamandre, mais un ami, lorsque Vincent vint l'alerter d'une réunion urgente de tous les responsables, organisée par Alcalnn, dans la salle qui sert de réfectoire aux officiers. Ses chausses boueuses, son manteau tâché, ses gants terreux, Galahad prit rapidement un bain, prenant quand même soin de se décrasser soigneusement, changea de tenue et se dirigea vers le lieu indiqué. Il savait qu'il ne serait pas le dernier au rendez-vous.

Il rencontra différente troupes sur le terrain, mais aucune ne semblait animer d'une quelconque ferveur. Elles patrouillaient sans enthousiasme et des soldats désoeuvrés jouaient aux dés. Galahad était intrigué, mais il n'intervint pas, soucieux de cette étrange urgence à devoir rencontrer le duc de Mortain.

Parvenu à la salle, il entra et découvrit Dame Arianrod, Actarius et Alcalnn. Galahad fit une révérence à la baronne et salua Actarius et Alcalnn en informant ce dernier que Rohanna et les positions de défenses étaient fin prêtes. L'atmosphère était lourde, il devait vraiment se passer quelque chose de grave.
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Message  Alcalnn Blackney Jeu 31 Déc - 12:48

[hrp] [url]Le début du Rp ici![/url] [/hrp]
[rp]

    Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10Récit de la Croisade - Page 5 Orimor10l


[Genève, la veille en fin de matinée]

Le Chat était face aux bannerêts qui composaient l'armée In Phooka Memoriam. Il avait de profondes cernes et des rictus bien visibles qui annonçaient la couleur. Ce n'était pas un bonjour. Il attendit que chacun soit bien présent et attentif avant de commencer à s'exprimer. Il ne parla pas d'une voix forte, mais d'une voix lasse, comme lorsque l'orage arrive, mais qu'il est encore suffisamment loin.

-Bannerêts! Je vous ai convoqué ici, car j'ai une affligeante nouvelle. Nous n'entrerons pas dans Genève, ainsi en a décidé la Curie, se satisfaisant du bout de papier sale que l'avoyer leur à envoyé. Je laisse à chacun le soin d'en tirer ses conclusions. Ordre nous est donné de marcher sur Annecy, en Savoie, qui a bien voulu nous accueillir pour le retour. Le départ sera prévu dans deux bonnes heures. Je n'ai rien à ajouté. Si vous avez des questions, nous aurons tout le chemin pour en discuter.


Il laissa son petit laïus faire son chemin, puis quand tous furent repartis, il alla préparer ses affaires... au moins, ca lui éviterait de casser quelque chose.[/rp]
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Message  Alcalnn Blackney Jeu 31 Déc - 15:21

[Genève, la veille en fin de matinée]

Les hommes ne pipaient mot. D'une part, parce que leurs dizainiers et centeniers n'auraient certainement pas apprécié qu'ils le fasse, car eux aussi étaient de mauvaise humeur et d'autre par, parce que les hommes n'en n'avaient nulle envie. Quand la trahison est si vive et si intense, aucun mot ne peut la décrire.
Les Salamandres, qui avaient fièrement montés Rohana sur son châssis tournant, ne purent même pas entendre le doux son de sa voix. Pourtant, Dieu savait qu'Alcalnn aurait aimé la faire tirer une fois, au moins. Mais non et en plus, Dieu et Alcalnn étaient en froid depuis peu.

La bannière croisée avait disparu du paysage. On les avait renvoyé à Rome avec un joli petit message tout mignon tout gentil. Au pire, si on avait plus de quoi se torcher dans les fourrés... ca pouvait servir. Mais non. L'Amiral de France était morose. En fait, il s'étonnait lui même. D'habitude, les revers, il connait. Mais celui-ci avait mauvais goût. Un peu comme lors de la Guerre de Bretagne, lorsque le plus dur avait été fait, que lui et ses hommes -dont bon nombre étaient encore avec lui cette fois ci- avaient coupés en deux les forces Bretonnes, avec une pénétration audacieuse et surprise en Fougerrais.

Mais c'était là un exploit qu'ils ne pourraient renouveler. On décida de ne pas mettre le feu au village. Après tout, si l'Église avait décidé d'épargner les futurs parjures, s'était leur problème. En revanche on se servit et l'on mit la main sur tout ce que l'ont pu trouver. En effet, tout les croisés étaient parti sur leurs propres fonds et l'interdiction d'entrer dans la ville avait fait s'envolé l'espoir de butin ou du moins, d'une solde régulière pour tenir garnison dans la ville.
Finalement, à l'heure dite, l'avant garde, où ne flottaient plus que des bannières temporelles, s'ébranla....



[Annecy, au soir]

Ils arrivèrent enfin en terre amie. Non pas que les Savoyards seraient particulièrement heureux de recevoir tant d'hommes et de gens d'armes, mais au moins, ils les avaient autorisés à passer sur leurs terres, pour rentrer chez eux. De plus, le Vice Duc et la Duchesse de Savoie avaient été tout particulièrement bienveillant avec eux diplomatiquement.

Là encore, les ex-croisés, s'émerveillèrent de la beauté du lieu. Ils virent au loin la magnifique forteresse des anciens Comte de Genève dominant un autre lac, celui d'Annecy. Ils se mirent en quête de bâtiments à louer, ou abandonnés, pour s'abriter, bien qu'il faisait relativement beau et chaud dans cette région pour que l'on supportasse de dormir au moins sous la tente. Une abbaye ou une grosse ferme auraient pourtant été les bienvenus....

Dès qu'ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient, le Duc de Mortain donna l'ordre à l'avant garde de stopper là:


-Halte.
chuchota t il pour lui même.

-HALTE!
beugla Luhpo dans son si charmant accent italien.
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Message  galahad* Jeu 31 Déc - 15:46

[3 petits jours et puis s'en vont]

Galahad était ressorti étonné et furieux d'avoir dépensé tant d'efforts pour rien. Que les Franc-Comtois devaient rire, que les Gènevois devaient se féliciter, sans effort, d'avoir vu déguerpir la croisade ! Il était question d'un vulgaire bout de parchemin envoyé à l'Eglise par l'avoyère alors qu'elle-même, le 05 décembre, avait écrit aux Lions de rentrer dare-dare sur Genève ! Galahad ne comprenait plus. Cette croisade partie sur les traces de la tête des lions, avec enthousiasme, envie et ferveur, revenait avec des pensées de soufflé au fromage.

Revenu aux fortifications de Rohanna, il demanda aux soldats de verser de la poix sur tous les systèmes de défense et d'y mettre le feu. L'heure du départ avait sonné, malheureusement aucun ne verrait de prêt les murs de Genève, ni ne mangerait du lion. Ordre était donné de lever le camp. L'Eglise, après avoir béni les croisés, les renvoyait dans leur foyer ! Qu'il est loin le temps de : "In hoc signo vinces".

L'amertume pouvait se lire sur les visages, mais c'est avec discipline que les soldats réagirent. Galahad donna des encouragements face à des soldats désabusés. Tous devaient suivre strictement les ordres. Les contingents se remirent en route, direction Annecy !

Un dernier regard sur Genève et le rêve s'effaça. En avant marche ! En plus un détour, nouvelle insulte à ces croisés dont certains ventres commencent à crier famine !
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Message  galahad* Ven 1 Jan - 10:15

[le retour est un calvaire]

Annecy, Chambéry, les croisés étaient toujours aussi bien accueillis:


Nous, Melisende Maledent de Feytiat, Duchesse de Bielle, Vicomtesse de Mosso, Dame de Pont de Veyle, en conformité avec nos attributions de Duchesse de Savoie, après discutions avec le conseil de Savoie et avoir obtenu des garanties auprès des armées croisées, décrétons ce qui suit.

Article 1 : Donnons aux armées
françaises croisées l’autorisation de traverser le territoire savoyard
dans le but de retourner en France. Ces armées entreront par Annecy et
se dirigeront vers Bourg d’où elles rejoindront la Bourgogne.

Article 2 : Les armées
françaises seront escortées par l’armée Sav'Van-Wever commandée par
Alex Van Wever le long de leur trajet. Les armées croisées seront
considérées par l’armée Sav'Van-Wever comme amie et, réciproquement,
les armées croisées considéreront l’armée Sav'Van-Wever comme amie.

Article 3 : Les armées croisées n’auront pas l’autorisation d’entrer dans les villes.

Article 4 : Les armées croisées
ne pourront acheter sur les marchés savoyards. Si un quelconque besoin
se faisait sentir, les armées croisées pourront faire une demande au
duché qui s’engage à leur répondre.

Fait à Chambéry le 30 décembre 1457,

Mélisende Maledent de Feytiat

Duchesse de Savoie


Galahad lut ces placards affichés et s'étonna de l'erreur écrite "l’armée Sav'Van-Wever commandée par Alex Van Wever" alors que différents rapports attestaient le commandement par un certain Alex6560 originaire de Belley !
En lisant ces quelques lignes, il eut un rictus d'amertume, ceux de Savoie avaient certainement plus de considération pour un chien que pour les Français. Il ne croyait plus au terme de croisé. Son coeur se remplissait de révolte.
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Message  camellote de forgemont Ven 1 Jan - 21:15

[ Déception sur Annecy ]

Forgemont s'était posé bien des question suite au démantèlement du camps , pres de Genève, les armées étaient partis laisanrt derriere eux le camps.

Came apprit la nouvelle à l'arrivée sur Annecy avec stupeur !!!

Il était abattu par la fatigue, la colère monta en lui.. Lui qui avait encore une fois donné son coeur et sa force à la sainte église.. Un dégout profond l'envahit, prenant sa médaille offerte le jour de son baptême, une envie subite de la brisée, il se ravisa, mais ne voulais plus croire en rien...Encore une fois les valeurs étaient bafoués, cela devenais une habitude...Encore une fois il avait été manipulé par des gens qui ne pense qu'a leur petit confort personnel, bien assis au chaud, ne sachant prendre des décisions !!!Rome était bien loin de la France, et se fut bien dommage pensa t-il !!!

Il lui fallait revenir en Normandie, se posant la question si cela en valait la peine... Il fallait qu'il voit sa soeur Arantxa, le retour en ses terres ne l'enchantait pas du tout...

Il entendit le cor sonné, il sortit,, il fallait de nouveau reprendre les chemin, il regarda encore le paysage qui lui était familier, la pluie avait fait son apparition, il chevaucha son fidèle compagnon rejoignant le groupe de la Salamandre, sans un mot, il pris place au centre, son regard était froid , le coeur n'y était plus , un profond dégout, il jeta de rage sa médaille dans les terres boueuses de Savoie...

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Message  Arianrod Sam 2 Jan - 13:13

[rp][La Savoie... ou comment réfléchir à sa vie encore]

Les amis les croisés, car si il y avait du bon à tirer à cette croisade, c’était bien l’amitié qui c’était vu naitre entre plusieurs croisés du Royaume de France. Grace à cette promenade de santé, nombreuses personnes avaient pu se lier d’une amitié très sincère, comme la Baronne et la douce Stephandra, ou la rencontre de bien d’autres noble que la Brune n’aurait certainement jamais croisés en temps Normal comme les Grasces de Chenot, ou cette étrange amitié qu’elle avait pu lier avec un brigand, rien ne pouvait faire penser à la Baronne qu’il était homme non fréquentable tant il avait été courtois, gentil envers elle comme tout Gentil Homme qui se respecte. Un rapprochement entre certains Ordres c’était fait aussi, elle avait eu la chance de côtoyer souvent le Commandeur de l’Ordre du Saint Sepulcre, ce qui l’avait plongé régulièrement dans le souvenir de leur feu Ancien Grand Maitre, ou bien la rencontre de la Damoiselle Aleanore au caractère bien trempée, des retrouvailles comme avec le Capitaine Snell, Sa Grasce Pierre de Rohanne, Damisella son épouse, et surtout d’anciens Frères qu’elle avait eu grande joie à revoir comme Arfast avec son épouse qui lui avait donné une fille pendant le voyage.
La Baronne avait eu le temps d’apprendre à connaitre certains Normands aussi qu’elle voyait peu, voir jamais étant elle toujours loin de son Duché.


Etranges souvenirs qui lui resteront à jamais gravé dans le cœur, et qu’elle racontera des qu’elle verrait ses enfants, devant un feu de cheminée à Ouillie, elle s’imaginait la scène, son fils et sa fille tout prés d’elle voir même leur tête posés sur ses genoux comme ils aimaient faire malgré leur âge maintenant. Les câlins de son fils lui manquaient, les grosses embrassades de sa fille aussi, qu’il est bon d’être mère se disait la brune tous les jours en relisant les divers missives qu’ils lui avaient envoyés pendant ce voyage.

Sortie de ses pensées par un de ses hommes qui venait lui annoncer que la Princesse préparait certainement un discours car nombreux commençaient à être les croisés autour d’elle. Elle se posa rapidement la cape sur les épaules, oubliant même de couvrir sa longue chevelure de sa capuche, elle posa une main sur le pommeau de sa Jobarde et sortie au pas de course pour les rejoindre.

Elle se faufila parmi tous pour rejoindre au plus prés la Princesse, elle ne voulait rien raté de son discours. Ainsi donc elle partait en Béarn. Une fois finit, la Brune rejoignit la Princesse après avoir attendu qu’elle lui accorde audience et lui annonça qu’elle serait de ceux qui partiraient à ses cotés.

Puis elle rejoignit sa tente, des missives à faire d’urgence pour ses enfants qu’ils ne s’inquiètent pas de ne pas la voir arriver dans les prochains jours. A nouveau elle fut interrompue par l’entrée de son messager personnel, une missive au couleur Du Moutier lui fut donné. Le cœur de la Brune s’accéléra, il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas reçu de missive de sa part, son époux était encore de ce monde quand elle avait eu des nouvelles de son beau frère.

Elle s’assit, inquiète de lire ce qu’il avait pu lui écrire, se mariait il ?! Était-il malade ?! Ni une ni deux elle ouvrit la lettre et la lu.


Juliendumoutier a écrit:Chère Arian,

Je ne sais si ce pauvre pigeon saura vous trouver.
Mon seul espoir résidant dans le fait que c’est un Moutier pure souche, et que c’est celui que notre pauvre Aristide m’envoya peu avant de nous quitter.
Il m’écrivait que ce volatile était capable de vous trouver où que vous soyez, sans même se faire dépecer par votre vautour, il en a bouffé tant ce bougre !
Dès que j’ai eu connaissance du décès de mon frère ainé, je me suis mis en route, espérant parvenir à vous retrouver, vous et vos enfants.
En effet, Aristide m’avait écrit vouloir faire de moi le parrain de ses enfants, de fait, même si depuis ils ont été baptisés, je me sens investi.
Ma réponse fut claire, je lui ai promis de veiller sur ses chers enfants, ainsi que sur son épouse si le très haut venait à en décider ainsi.
A l’heure ou je vous écris, je suis à Fougères, en Bretagne rendez vous compte, si notre pauvre Aristide pouvait voir ça, sûr qu’il me ferait voir du pays, il les aimait tant ses voisins Bretons, ces cancrelats.
Je pense pouvoir entrer en Normandie dans les jours qui viennent, l’appel du calva et de notre Sainte Boulasse est trop fort. Mes pauvres moyens et ma force physique défaillante après un tel voyage me laissent inquiet quant au brigandage, mais diantre, un Moutier est un Moutier « Être je peux, paraître ne veux » telle est notre devise, je me défendrai en Moutier, et vous fait la promesse de vous offrir rapidement le réconfort de ma présence, à vos côtés, afin de veiller à l’éducation de vos enfants.

Espérant vous trouver tous en bonne santé, espérant trouver le chemin d’Huest, je vous prie de croire chère Arian en ma fidélité, en mon affection.

Embrassez les enfants pour moi je vois prie, tonton arrive !

La Baronne n’en cru pas ses yeux, elle la relu à plusieurs reprises, ainsi donc son Blondinet avait écrit à son Frère avant de la laisser seule ici avec ses enfants car lui avait baissé les bras contre la mort sans même lui dire qu’il était malade. Elle lui en voulait encore à son époux de ne lui avoir jamais dit, elle l’aurait soutenu dans cette épreuve comme elle l’avait toujours fait, comme lui avait su faire toute sa vie envers elle et les enfants. Et voila, la Baronne craqua en repensant à son passé à ses cotés, à cette mort qu’il lui avait enlevé.

Une fois que sa vue ne fut plus embrumée par les larmes elle posa quelques mots rapidement à l’attention de Julien.



Mon cher Julien

Il y avait si longtemps que je n’avais plus de nouvelle de vous, que je commençais presque à m’inquiéter, mais vous connaissant un peu, vous deviez être surement fort occupé avec quelques damoiselles ou bien à travailler sans cesse pour oublier la perte de votre frère mon feu époux qui a du vous faire grand mal aussi.

Ainsi donc il vous avait écrit avant qu’il ne cède à la Faucheuse et qu’elle me l’enlève si rapidement sans que je puisse lui venir en aide, je vous avouerais mon cher Julien que je suis toujours en colère après votre Frère pour cela car je l’aime toujours mais je le comprend aussi...

Ne vous inquiétez pas mon cher Julien, le pigeon qui vient d’arriver à moi a été dressé pour me retrouver coute que coute, comme mon cher Unole que vous verrez certainement arriver souvent vers vous car il est le seul qui saura toujours trouver un Du Moutier donc vous ou ma cher Emeline ou mon cher fils ainé Ulrich.

Je pensais ce pigeon mort d’ailleurs, tué lors d’une chasse au pigeon d’un Duché, mais je suis heureuse de voir que non, que vous l’aviez gardé auprès de vous pour le jour ou nous devions nous reparler.

Je suis tres heureuse de savoir que vous avez pris la route pour la Normandie, mais Grand Dieu pourquoi être passé par la Bretagne ?! Vous avez bien raison, votre frère vous aurait fait voir du pays s’il avait su ca.
Je vais vous donner un peu des nouvelles de votre nièce et neveu. Je suis triste de vous annoncer que depuis quelques mois Hugues est décédé, je ne sais toujours pas comment ni ou, mais mes hommes de mains font des recherches et j’espère qu’un jour je saurais ce qu’il c’est passé.
Quand à votre nièce, sa sœur, elle est toujours en Champagne ou elle commence à s’intéresser à la politique, elle est bien la fille de son père et sa mère celle là... Tout juste majeur et déjà à faire parler d’elle comme politicienne municipale à Troyes. Je suis fière de ce qu’elle est devenue, j’aurais tellement aimé que votre fière voit ca, mais je suis sur que de son nuage mon Ange la surveille et la guide malgré tout.
Ulrich, mon tendre Ulrich, je suis si fier de lui aussi, il est devenu un homme bon, fidele à ses convictions, se battant toujours pour ce qu’il pense juste. Lui aussi toujours dans la politique, il ne peut s’en empêcher c’est plus fort que lui. Il st devenu aussi depuis quelques mois mon Frère au sein de l’Ordre du Saint Esprit ou il s’investit beaucoup la bas comme président d’une commission.

Mon cher Julien je vais devoir vous quitter un garde vient d’entrer dans ma tente, ah oui j’ai oublié de vous dire, je suis actuellement en Savoie après être aller avec de nombreux croisés en Helvetie pour tuer du Lion de Judas mais là encore... trop long a expliquer, je prendrais un peu plus le temps à ma prochaine missive ou bien devant un calva mais n’allait pas à Huest mon fils ne doit pas y être, vous le trouverez certainement soit à Fécamp car il aide beaucoup la ville ou alors en ma Baronnie à Ouillie. Il se fera meme un plaisir de venir vous chercher pour vous conduire jusqu’à chez nous. Je vous laisse le soin de prendre contac avec eux, ils seront tres heureux d’apprendre que vous nous rejoignez.

Je vais leur écrire de ce pas pour leur annoncer votre arrivée, Emeline se fera un grand plaisir de quitter Troyes pour vous voir à Ouillie ainsi qu’Ulrich. Je suis sincèrement désolée de ne pouvoir en faire de même pour le moment car je viens de prendre la décision de suivre la Princesse en Béarn, d’une car je me dois de faire mon devoir et de deux car mes convictions m’y obligent, je ne peux ne pas la suivre ainsi que les autres croisés.

Julien mon cher beau frère, prenez vos marques à la maison, faites comme chez vous, si vous avez besoin de quoi que se soit demandé et vous serez servit, vous êtes la bas chez vous, ma demeure est votre. Reposez-y vous aussi après ce long voyage.

Je tarde de trop, à vous écrire, et le temps m’est compté malheureusement, je dois vous laisser, le devoir m’appelle encore.

Au plaisir de vous relire à nouveau, prenez soin de vous, attention sur les chemins s’il vous plait, je ne voudrais pas perdre le dernier du Moutier.

Votre dévouée et fidèle belle sœur

Point besoin de sceau pour cette missive puisqu’elle serait remise par Unole à Julien, il saura en voyant l’aigle que cela ne peut venir que d’elle. [/rp]
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Message  maitredarck Dim 3 Jan - 14:28

[Un soldat bien loin de la maisonnette normande.]

Un mois de marche forcé à travers le royaume, sous le vent et dans la neige ;
A peine le temps d’allumer un feu le soir au campement pour assécher ses hardes,
ou plaisanter avec quelques compagnons en s’enivrant de calva régional.

Point de mal faisant à corriger, point de rouge à verser sur tout ce blanc aveuglant.
Notre ennemi a-t-il fuit devant notre bravoure et notre courage ?
Où somme nous que les jouets des puissants de ce monde?

Après trois jours de dur labeur pour construire remparts, fosses et éphémères logis.
Nous voici de nouveaux sur les chemins de territoires hostiles.
Passant prés de ville ou la lumière des tavernes ne nous offrent pas un bon accueil.

garder confiance en ses chefs, suivre la marche et peut être bientôt faire son métier avec honneur.
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Message  galahad* Lun 4 Jan - 7:20

[Retour au Royaume de France.]

Les dernieres troupes croisées, quittaient le sol du Sacrum Romanum Impérium Nationis Germinacae. Le poteau frontière fut mis à mal par les roues du chariot transportant la bombarde. Les magnifiques chevaux du Boulonnais, mal guidés, avaient ostensiblement déviés du chemin, pour malencontreusement érafler, déstabiliser et renverser le poteau.
Quel dommage ! pensa ironiquement Galahad, sachant que l'accrochage avait été fait sciemment. Il eut une moue dédaigneuse et passa lui aussi devant sans rien dire.

L'armée "Sav'Van-Wever" qui les avait escorté pour soi-disant vérifier le bon déroulement du retrait des troupes françaises, s'arrêta et campa sur une position élevée. Galahad s'arrêta lui aussi, à son tour et fit face une dernière fois à l'Est. Quelques solides savoyards travaillaient déjà à remettre le poteau en place, mais ne pouvant réparer les blessures du bois apparentes.


Quelques français rejoignirent Galahad, normands et autres. Quel silence ! Chacun des deux camps se fixant, se toisant du regard. Des mains serraient nerveusement les pommeaux des épées, des rictus carnassiers animaient des visages. La croisade était morte mais non la vaillance. Reculer, quel terrible verbe pour un Normand ! Soudain, un murmure se fit entendre dans les rangs des Normands, bravoure et refus de se dire vaincus un chant s'éleva, faisant trembler les poitrines.

Au milieu des batailles
Grisés par le sang, ils couchent la piétaille.
Ils chevauchent leurs grands destriers,
L'adversaire va se faire étriller.

C'est la charge, c'est l'horreur,
C’est l’assaut dans le sang et la fureur.
L’ennemi s’enfuit, l’épée dans les reins,
Laissant tous ses morts sur le terrain.

Ils brandissent leur épée rouge sous un ciel d'orage,
Ces gueules magnifiques sont des masques de guerre !
comme leurs aieux, naguère,
ils ont toujours autant de courage.

Normands ! vous les avez décimé !
Buvez votre calva, pour apaiser votre regard enflammé,
Ceux d'en face ont perdu leurs nerfs.
Normands ! Vous déclenchez toujours le tonnerre !


Puis le silence revint, Galahad et les soldats détachèrent leurs yeux des Savoyards et des montagnes qui cachaient Genève. Les bannières françaises flottaient fièrement au souffle de l'hiver, celles de la croisade étant rangées dans le coin d'un chariot. La Bourgogne était atteinte, une page du livre des souvenirs était fermé.
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Message  Alcalnn Blackney Lun 4 Jan - 14:07

[hrp on peut reprendre notre topic en bourgogne si vous voulez /hrp]
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Message  Alix_de_kerenoc Mer 6 Jan - 23:32

[Mâcon... le camp...]

Depuis la Normandie leur petite lance avait fait trente lieues chaque jours pour rattraper leur armée... pour se battre contre ces Lions de Juda... ou se battre tout simplement.
Enfin ils avaient rallié l'armée à Mâcon...


Elle avait mis son vieux hongre noir au pas et s'avança dans le camp... des tentes partout... des militaires qu'elle ne connaissaient pas se réchauffaient aux feux qui brulaient entre, le froid était mordant...

Trouver maintenant l'endroit pour mettre sa monture à la corde... trouver une tente pour y passer la nuit le moins mal possible, mais au moins à l'abri du vent glacial.
Attendre les ordres pour la suite...

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Message  coulis Mer 13 Jan - 17:46

[Montelimar...]
Le gros de leur armée s"arrêta aux abords de la ville...Lui continua pour entrer dans Montélimar...Le guet en vu, il vit le soldat Alix, qui faisait route au devant dans la section du Duc de Mortain...Et lui fit grand signe pour qu'elle sache qu'il n'avait oublié et qu'il s'y rendait...

Trouver ce qu'elle lui avait demandé avant que les marchands n'en soient dévalisés...

Le beau destrier martela lentement les pavés des rues...Il était las, tout comme son maitre...Peut-être aurait-il du voir directement avec un paysan...tant pis...et puis il les apercevait à peine...tous se carapataient lorsqu'ils les croisaient...
Les bougres de marchands en profitaient tout leur soul depuis qu'ils avaient quitté la Bourgogne...Il trouva, certes, mais sa bourse en pâtit...et pourtant ils n'auraient que pour un jour, ou deux...Il fixa Faro l'air désapprobateur...


Vrai que tu mâchouilles comme un ogre, l'hongre !!!

Le frison avait senti la bonne graine dans le sac de toile...et réclamait déjà...Ses naseaux crachaient un peu et même un de ses sabots claqua au sol d'impatience...Il montrait clairement son intention de plonger à même le sac prendre ce qu'il avait bien mérité...
Il rit de devoir lui poser la main sur la joue pour le détourné de l'objet de son envie...fort heureusement il était docile et accepta d'être écarté...


OH OH...pas de suite, Faro...bientôt...Hum...bon...une petite poignée alors...pour te faire patienter...

Il se hissa sur son cheval, et demanda au marchand de lui poser les deux sacs au devant de lui, puis retourna vers le campement ainsi chargé, avec deux pains de sel aussi, qu'il avait glissé dans l'une de ses fontes...dieu que cette croisade lui coutait cher...mais les chevaux méritaient bien...


Dernière édition par coulis le Mer 13 Jan - 18:42, édité 1 fois
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Message  Alix_de_kerenoc Mer 13 Jan - 18:23

[Montélimar... le camp...]

Cette petite chaleur qui la prenait par moment au chemin... elle en devinait la raison et elle souriait doucement se retournant vite pour en voir un morceau de la silhouette au moins. Elle n'avait même pas eu le temps de prendre petite collation... et au passage du guêt de la ville de Montélimar elle pressa son noir... pour aller se trouver un peu d'abri et somnoler un peu.
Elle réprima un baillement.
Mais d'abord débarraser sa vieille monture et la sécher un peu à la paille de l'armée... ça, elle en avait à foison de la paille cette armée... fallait faire pour le garder le plus longtemps possible, n'ayant pas d'écu sur elle pour faire nouvel achat.
Ensuite le feu qu'elle prépara à la hâte, un peu transie par cette nouvelle chevauchée pendant la nuit, Mais la température semblait remonter et c'est un petit timide soleil qui monta avec le jour...

Elle avait vu arriver l'ancien lieutenant de Dieppe avec le grand Faro et souriait se redressant d'avoir nourrit de nouvelles bûches, le feu qu'elle avait allumé devant les murs de la ville... à leur camp.
Toujours faire près d'un mur pour qu'il prenne de sa masse la chaleur des flammes...
Elle lui fit signe de la main... et poussa la voix


Oh... messire Coulis... par là.... par là... !

Alix_de_kerenoc

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